Photographie : Technique de bases.

Il y a quelques mois j’avais rédigé un article sur les techniques de bases de la photo, à savoir gérer, l’ouverture, la vitesse et la sensibilité pour obtenir une photographie bien exposée.

En discutant avec un membre du photo-club de Ballainvilliers : site ici , il m’a fait découvrir un site expliquant très bien, et par l’exemple la gestion de ces 3 paramètres.

Je vous partage donc ce lien : c’est ici

Où vous pourrez facilement tester les effets de ces réglages.

Et voici 3 petits exemples.

400_ISO_180_0001 6400_ISO_4000_0001 100_ISO_07_0011

Goutte : Ma technique version 2

Donc voici la suite de mon article sur ma technique sur la prise de vue de Goutte.

La base est toujours la même, mais j’ai essayé de mieux maîtriser le pilotage de la chute de la goutte et en particulier, je voulais  pouvoir ce faire percuter des goutte entre elles.

Matériel utilisé :

  • Le matériel Photo utilisé : 1 Canon 40D + déclencheur filaire modifié + Objectif macro 100mm macro + Flash
  • Le matériel « Goutte » : Un montage électronique à base de micro processeur Arduino,  une électrovanne , une perfusion , un  support en bois de ma création, un recipient en verre, des pochettes plastique de couleurs pour le fond.
Le schema de l’installation :
De ce coté je n’ai toujours pas progressé !!!
Le processus :

Avec ce système j’utilise que la gravité. Je place mon électrovanne à 80cm au dessus de la surface du récipient. Elle est alimentée en eau par la perfusion. Mon montage électronique pilote l’ouverture de l’électrovanne et le déclenchement de mon APN à la ms près et ceci est paramétrable.

Le montage electronique est basé sur une carte ARDUINO

  1. Je cale mon électrovanne avec un niveau dans les 2 axes car sinon les gouttes n’entre pas correctement en collision.
  2. Pour faire la mise au point j’ai accroché un fil très fin (fil de couture) à l’extrémité de électrovanne et à l’autre bout, j’ai accroché une pile. Je la laisse pendre dans l’eau. je fais ma mise au point et ensuite je décroche le fil.
  3. Ma deuxième goutte est toujours un petit plus grosse que la première ( la première est d’une taille de 50ms et la suivante varie entre 60 et 75ms).
  4. Je « calcule » le temps nécessaire pour déclencher l’appareil au bon moment.
Voila et avec un peu de patience et de chance vous obtenez ceci :
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PS :

Enfin pour les fainéants voici 1 lien vers un site permettant de réaliser de maniére plus pro la partie électronique :  Camera Axe

Goutte : Ma technique version 1

Suite à la publication de quelques gouttes que j’ai réussi à saisir, j’ai souvent eut la demande : Mais comment fais-tu ?

Donc voici 2 petits articles expliquant dans les grandes lignes  ma technique.

  • Goutte : ma technique version 1
  • Goutte : ma technique version 2.

Avant toute chose il faut savoir que cette technique est empirique et n’est en aucun cas un mode opératoire, c’est juste ma manière à moi.

Dans ce premier article j’expliquerai mes premiers pas avec les gouttes, dans le second j’expliquerai les « petits » perfectionnements que j’ai apporté à la version 1.

Mais entrons dans le vif du sujet.

Matériel utilisé :

  • Le matériel Photo utilisé : 1 Canon 40D + déclencheur filaire + Objectif macro 100mm macro + Flash + 1 trépied
  • Le matériel « Goutte » : Une perfusion médicale + goutte à goutte, un  support en bois de ma création, un récipient en verre, des pochettes plastique de couleurs pour le fond.
Le schema de l’installation :
Soyez sympa je ne suis pas très doué en dessin
Le processus :

Avec ce système j’utilise que la gravité. Je place ma perfusion à 1m au dessus de la surface du récipient. Le goutte à goutte assure la régularité de chute des gouttes dans le récipient. Elle est alimentée en eau par la perfusion. Je déclenche au moment de la percussion de la goutte avec la surface du récipient.

  1. Je fixe ma perfusion sur mon support.
  2. Pour faire la mise au point j’ai accroché un fil très fin (fil de couture) à l’extrémité du goutte à goutte. A l’autre bout de ce fil j’ai accroché une pile. Je la laisse pendre dans l’eau. je fais ma mise au point et ensuite je décroche le fil.
  3. J’ouvre le goutte à goutte.
  4. Je prends le rythme avec la chute des gouttes.
  5. Et je déclenche ;-).
Voila et avec un bon sens du rythme et beaucoup de patience et dans mon cas de chance vous obtenez ceci :

 Ronde

 

 

L’histogramme

Voici un petit article sur l’histogramme issus d’un site dont j’ai perdu l’adresse

Si quelqu’un reconnais cet article merci de me l’indiquer pour que je puisses indiquer son origine

L’histogramme qu’est que c’est ?

L’histogramme est une représentation graphique de l’échantillonnage des diverses valeurs des couleurs et lumière composant votre photo. L’histogramme  s’affiche sur votre appareil photo, ou sur les logiciels d’édition d’images (Photoshop,  Gimp, et autres…). L’histogramme est un outil indispensable pour visualiser et travailler la lumière et les couleurs dans une image.

Comment lire un histogramme ?

L’histogramme principal concerne toutes les couleurs contenues dans une image, et les histogrammes par couleurs affichent les informations relatives aux couches rouge, verte, et bleue qui composent l’image.

Plus on va vers la gauche, plus les tons sont foncés, et plus on va vers la droite, plus les tons sont clairs. Le point situé le plus à gauche est le noir absolu, et le point situé le plus à droite est le blanc absolu.

– Un histogramme long est représentatif d’une image à fort contraste, qui utilise toutes les plages, du plus foncé au plus clair :

– Au contraire, un histogramme qui n’occupe qu’une partie restreinte est représentatif d’une image sans contrastes forts, « fade » :

– Si l’histogramme touche le bord de droite, celà signifie qu’une partie de l’image est sur-exposée, ou « cramée » (= une partie des blancs sont 100% blancs) :

– L’inverse est également valable : si l’histogramme touche le bord de gauche, celà signifie qu’une partie de l’image est 100% noire :

– Un histogramme en dents de scie montre la présence d’une perte de données, qui donne un  bruit excessif sur l’image (souvent après des retouches « poussées ») :

Lorsqu’on applique un flou sur cette image, où que l’on réduit le bruit avec un logiciel adapté, l’histogramme devient plus lisse, mais ce lissage reste « artificiel » et l’image perd en qualité.

Comment utiliser l’histogramme lorsqu’on prend des photos ?

Le capteur de l’appareil photo peut seulement capturer des informations dans une certaine plage de tons, plus restreinte que celle de l’oeil humain.
L’histogramme permet de voir si l’on ne dépasse pas cette plage, et si toutes les informations sont contenues dans la courbe. Si la courbe touche le point situé à l’extrème gauche, une partie de l’image sera sous-exposée, et si la courbe touche le point situé à l’extrème droite, une partie de l’image sera sur-exposée (photo « cramée »).

On peut souhaiter ce type de rendu dans le cadre d’images très contrastées, ou de high-key, mais si l’on souhaite simplement transcrire la réalité telle qu’elle est, on veillera à ce que toutes les nuances de tons soient capturées sur l’image, et donc à ce que la courbe soit intégralement contenue dans le graphique fourni par l’histogramme et ne dépasse pas les limites gauche et droite.

C’est particulièrement intéressant lorsqu’il est difficile de voir sur l’écran LCD de l’appareil si la photo est correctement exposée. L’histogramme donne une information objective.

Pour allez plus loin :

Une autre explication de l’histogramme : c’est ici

La profondeur de champs

Il ne s’agit pas d’un article théorique sur la profondeur de champs, mais juste d’une explication simple, du role et de l’utilisation de la profondeur de champ dans la construction d’une photographie. En fin d’article, pour ceux qui veulent aborder les aspects mathématiques de cette notion, trouverons quelques liens qui expliquent par le détail la PDC .

La profondeur de champ, c’est quoi  ?

Ce terme designe  la profondeur de netteté  du sujet sur lequel on a fait la mise au point. Cette profondeur est fonction de la distance entre ce qui est nette avant le sujet et ce qui est nette après le sujet.

La profondeur de champ, pour quoi faire ?

En jouant sur la profondeur de champ, le photographe définit dans son image, la zone qu’il souhaite rendre nette.

Par exemple :

  • En augmentant la profondeur de champ, les plus grandes parties des sujets seront nets sur une grande distance, l’exemple typique est la photographie de paysage.
  • En diminuant la profondeur de champ, seule une partie de la photographie sera nette, l’exemple typique est la photographie de portrait.

La profondeur de champ, comment la modifier ?

En jouant sur l’ouverture du diaphragme de votre objectif, la longueur de la focale et la distance par rapport au sujet.

Le diaphragme est le mécanisme qui laisse entrée la lumière dans votre appareil. C’est l’obturateur de votre appareil.

Les valeurs courantes du diaphragme s’exprime de la maniére suivante (En gras les valeurs normalisées) :

f:1, f:1.2, f:1.4, f:2, f:2.8, f:4, f:4.5, f:5.6, f:6.3, f:7.1, f:8, f:9, f:10, f:11, f:13, f:14, f:16, f:18, f:22,…


La profondeur de champ, exemple :

– Focale 50mm

– Mise au point sur « 50 » en étant à 60cm du du point de mise au point

F/1.8
F/2.8
F/4
F/11

La profondeur de champ, exemple de résultats de calculs de PDC :

Canon 40D + objectif 100mm ouverture max f2.8 :  Mise au point sur 1m

Ouverture Nette Avant Nette après PDC
F2,8 0,99 1 1cm
F4 0,99 1,01 2cm
F11 0,98 1,02 4cm
F22 0,96 1,04 8cm

La profondeur de champ, ce qu’il faut retenir :

En jouant sur le diaphragme :

Plus la valeur f:x est petite, plus l’ouverture du diaphrame est grande.

Plus l’ouverture du diaphrame est grande, plus  la profondeur de champs sera faible.

En jouant sur la distance de mise au point :

Plus on sera proche du sujet, plus la profondeur de champs sera faible.

Plus on est loin du sujet, alors  la profondeur de champs est de plus en plus importante.

En jouant sur la focale utilisée :

Plus la focale sera grande (200mm,…),  plus la profondeur de champs sera faible.

Plus la focale sera courte (ex : 50mm,…),  plus la profondeur de champs sera importante.

Liens complémentaires :

Wikipedia : La profondeur de champ

Photophiles : La profondeur de champ

Calculateur de PDC : Calculateur