Autant l’affiche me parle sur la fêlure de cette femme autant le film m’a laissé sur un goût très amer.

L’histoire de cette femme déclassé socialement (très bien jouée par Karine Viard) qui semble ne vivre que pour l’amour des enfants du couple de bobo parisiens (tout aussi bien interprété) qui tourne en fait divers glauque ne m’a pas du tout plu.

L’enchaînement de scénettes juxtaposées ne m’a pas convaincu et surtout je n’ai pas trouvé le sujet du film : Maltraitance psychologique des enfants ? Fait Divers ? Critique sociale de la « bobotitude uberisante « – en un mot macronienne ? Déclassement sociale d’une femme ? Lente descente dans la folie ? Je ne sais pas.

Par contre j’ai détesté cette utilisation des enfants. A une autre époque dans les western les producteurs indiquaient : « Aucun cheval n’a été blessé ou maltraité dans ce film » Aujourd’hui dans « Chanson Douce j’espère : » Qu’aucun enfants n’a été maltraité dans ce film » .

En fait j’ai eu l’impression à 2 ou 3 moments (en autre la scène du pot) d’être voyeur de la maltraitance psychologique ou physique de la petite fille ou du bébé. Et même si au cinéma on peut donner « l’impression de » les expressions et regards de tristesse ou de détresse du bébé ou de la petite fille m’ont souvent paru plus réel que joué

Donc film vraiment particulier – pas du tout fan

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